La CNE appelle à des actions plus dures, dont la grève générale si nécessaire
Ce mercredi 27 février, le gouvernement a rencontré les interlocuteurs sociaux pour « relancer » la concertation sociale.
La manifestation nationale du 21 février a rassemblé 40.000 travailleurs de tous les secteurs et de toutes les régions, avec trois exigences claires: la liberté de négocier les salaires, une bonne protection contre le licenciement pour tous et une taxe sur les grosses fortunes.
Depuis, le gouvernement n'a donné aucune réponse satisfaisante à ces revendications. Pire : il exclut les secteurs sociaux des réductions de cotisations sociales et détruit ainsi la possibilité de créer 1500 emplois utiles et bénéfiques pour la société.
Manifestement, l'idéologie libérale rend sourd. C'est pourquoi nous devons nous exprimer plus clairement. La CNE appelle donc à des actions plus dures durant le mois de mars, notamment le 14, journée d’actions européennes. La grève générale est nécessaire.
La manifestation nationale du 21 février a rassemblé 40.000 travailleurs de tous les secteurs et de toutes les régions, avec trois exigences claires: la liberté de négocier les salaires, une bonne protection contre le licenciement pour tous et une taxe sur les grosses fortunes.
Depuis, le gouvernement n'a donné aucune réponse satisfaisante à ces revendications. Pire : il exclut les secteurs sociaux des réductions de cotisations sociales et détruit ainsi la possibilité de créer 1500 emplois utiles et bénéfiques pour la société.
Manifestement, l'idéologie libérale rend sourd. C'est pourquoi nous devons nous exprimer plus clairement. La CNE appelle donc à des actions plus dures durant le mois de mars, notamment le 14, journée d’actions européennes. La grève générale est nécessaire.
Oui, il faut réellement durcir le ton. La dernière déclaration du président américain Obama, au sujet du Grand marché transatlantique, est très révélateur. Les USA ont lancé une OPA sur les états européens. Si le monde du travail ne réagit pas massivement, les salariés auront tout perdu de leurs acquis sociaux et les populations, d'ici 2015, dépendront totalement d'institutions privées internationales pour assurer leur couverture social. Les libéraux, en ce compris les sociaux-démocrates, ont clairement pactisé avec les marchés pour leur livrer le dernier territoire qu'ils restent à conquérir. Le domaine public. Un marché colossale, qui aura motivé la destruction de notre modèle social afin de ramener la norme au niveau de celui des Etats-Unis. Les syndicats doivent rassembler toutes leurs forces et engager le combat avec la détermination de remporter la victoire face au capital. Il n'y a plus moyen de reculer.
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